Revue Sources

Les origines

La revue «Sources» a été créée en 1974 par le frère dominicain Raphaël Oechslin, du couvent St Hyacinthe à Fribourg. Dès le départ, cette publication bimestrielle s’est donnée un objectif de formation : offrir à des lecteurs catholiques, perturbés par les remous qui ont suivi les réformes conciliaires et l’agitation de 68 des repères solides : à savoir des « sources » bibliques, patristiques et théologiques, puisées dans la tradition chrétienne.

Dès le départ aussi, la revue se voulait ouverte aux interrogations religieuses des artistes, des gens de lettres et des scientifiques.

Un groupe de frères dominicains, issus des deux couvents fribourgeois – St Hyacinthe et Albertinum – accompagnaient le frère Oechslin dans l’équipe de rédaction à laquelle s’adjoignirent aussi quelques laïcs qui partageaient leurs préoccupations. La note dominicaine devait donc marquer Sources de son empreinte. Encore aujourd’hui, la revue veut se référer à «l’esprit de saint Dominique, à son dynamisme missionnaire et à son amour de la Vérité».

Cinq ans après la mort du frère Oechslin, survenue en 1991, la Province des dominicains suisses prit la décision d’assumer la responsabilité de l’édition de la revue et chargea les frères Jean-Bernard Dousse (de 1996 à 1998), puis Guy Musy (à partir de 1998) d’en devenir les rédacteurs-responsables. Ces derniers s’entourèrent d’une équipe constituée de frères dominicains et de laïcs qui se donnèrent alors comme objectif de « conforter la foi et l’agir chrétiens » des hommes et des femmes de leur génération, en leur donnant accès à de « témoins d’hier et d’aujourd’hui».

Refondation des sources

Depuis 1996, une nouvelle équipe de rédaction s’efforce de maintenir cet objectif. Elle a même innové en présentant dans chaque numéro, en plus des rubriques habituelles, un dossier particulier. Pour rédiger ces dossiers, l’équipe de rédaction fait appel à des auteurs bénévoles dont la compétence en la matière est reconnue. 

Héritiers de devanciers qui depuis quarante ans transmettaient leur message à travers une revue de papier – SOURCES – elle a repris le flambeau et prolonge leur œuvre, mais sous une forme électronique depuis mars 2016. Non pas pour céder à la mode ou nous mettre au goût d’une modernité de mauvais aloi, mais par nécessité économique et professionnelle. Elle caresse aussi l’espoir de gagner ainsi un public, plus nombreux et plus jeune que celui qui nous était fidèle jusqu’ici.