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Madeleine Delbrêl, promise à une béatification prochaine, est un témoin qui a profondément marqué l’Eglise du siècle dernier. Elle se considérait  comme une «missionnaire sans bateau», envoyée au milieu des usines et des cités marxistes. Témoin d’une Eglise ouverte, sortie de son ghetto, présente sur les rives de la misère et de l’incroyance.

Une femme aussi, proche de frères Dominicains, à l’instar de  Jean, Maydieu, et de Jacques Loew qui afficha une trajectoire de vie et un  programme missionnaire assez semblables aux siens.

Entre père et mère

Madeleine Delbrêl naît en 1904 à Mussidan, en Dordogne. Elle était la fille unique d’une famille issue de milieux sociaux différents et à l’entente difficile. Sa mère est issue d’une petite bourgeoisie et les grands-parents maternels tenaient à Mussidan une fabrique de cierges, de cire et de bougies qui fournissait le marché de Lourdes. Son père Jules venait d’une famille qui avait perdu son statut social et qui essayait de récupérer le terrain perdu. Une famille marquée aussi par une fragilité psychologique, le grand-père ayant été interné dans un asile psychiatrique.

Madeleine vit une enfance itinérante à cause du métier de son père, ouvrier, puis cadre aux chemins de fer (Bordeaux, Montluçon, Paris). C’est aussi un autodidacte qui cultive une très grande passion pour la littérature; passion contagieuse pour la petite Madeleine qui, à trois ans, sait déjà lire et écrire.

Madeleine est une fille aimée; même si le couple finira par se séparer, elle gardera avec soin des liens avec ses deux parents. Les rares lettres de Madeleine à sa mère nous montrent une relation très profonde. Peu avant de mourir, elle dira que sa famille était «faite de tout». «Cela fut une chance, j’ai vécu aussi hors des cloisonnements sociaux».[1] La relation avec son père fut plus compliquée du fait de la maladie de ce dernier. A Mussidan, puis à Paris, Jules Delbrêl fréquente les cercles littéraires du docteur Armaingaud.

Dieu est mort. Vive la mort!

En 1919, Madeleine est à Paris où elle fréquente la Sorbonne et les milieux littéraires et agnostiques qui gravitent autour de son père. Elle prend des cours de dessin et de philosophie. A l’âge de seize ans, douée d’une intelligence très vive, musicienne, écrivaine, elle se déclare strictement athée et sa première communion fervente n’est plus qu’un souvenir lointain. Elle exprime sa protestation contre l’absurdité de l’existence et d’un monde où la mort semble avoir le dernier mot, dans un texte qui est d’une lucidité foudroyante:

«On a dit ‘Dieu est mort’. Puisque c’est vrai, il faut avoir l’honnêteté de ne plus vivre comme s’il vivait. On a réglé la question pour lui: il reste à la régler pour nous… Le malheur grand, indiscutable, raisonnable c’est la mort. C’est devant elle qu’il faut devenir réaliste, positif, pratique. Dieu a laissé partout des hypothèques d’éternité, de puissance, d’âme. Et qui a hérité?… C’est la mort… Il durait: il n’y a plus qu’elle qui dure. Il pouvait tout: elle vient à bout de tout et de tous. Il était Esprit – je ne sais pas trop ce que c’est – mais elle, elle est partout, invisible, efficace; elle donne un petit coup et toc, l’amour s’arrête d’aimer, la pensée de penser, un bébé de rire… il n’y a plus rien»[2].

Quel contraste entre ses pensées morbides et son envie de vivre

L’athéisme de Madeleine est celui d’une intellectuelle qui n’est pas prête à s’engager dans les luttes du monde et qui se moque de tous: des révolutionnaires, des scientifiques, des pacifistes et même des amoureux! Toutefois elle aime trop la vie et le défi qu’elle lui lance – confié à une amie – est celui de vouloir rester toujours jeune!2  Quel contraste entre ses pensées morbides et son envie de vivre: elle veut s’amuser et elle aime à la folie la danse!

«Je décidai de prier»

Deux ans plus tard, elle rencontre un jeune chrétien, Jean Maydieu, avec qui elle noue une amitié profonde. Le projet d’une vie ensemble semble apparaître à l’horizon, quand son ami décide d’entrer dans l’ordre des Dominicains. Cet événement, qui bouleverse Madeleine, l’oblige, en même temps, à revoir la question de l’existence de Dieu. Plus tard, elle décrira ainsi cette étape de sa vie:

«Un fait s’était produit: la rencontre de plusieurs chrétiens ni plus vieux, ni plus bêtes, … qui vivaient la même vie que moi, discutaient autant que moi, dansaient autant que moi… mes camarades étaient fort à l’aise dans tout mon réel; mais ils amenaient ce que je devais bien appeler ‘leur réel’ et quel réel! Ils parlaient de tout, mais aussi de Dieu qui paraissait leur être indispensable comme l’air… le Christ, ils auraient pu avancer une chaise pour lui, il n’aurait pas semblé plus vivant… je ne pouvais plus honnêtement laisser non pas leur Dieu, mais Dieu dans l’absurde… je choisis ce qui me paraissait le mieux traduire mon changement de perspective: je décidai de prier… en priant j’ai cru que Dieu me trouvait et qu’il est la vérité vivante, et qu’on peut l’aimer comme on aime une personne».[3]

«J’ai voulu ressembler à une opale rare que le dédain enchâsse entre ses griffes fières»

Si Madeleine exprime dans ces derniers mots l’initiative de Dieu, il est aussi vrai que Dieu s’est imposé à elle à travers une réalité, un ‘fait’, la présence des croyants qu’elle a côtoyés. Déjà dans cette première expérience, le chrétien est pour Madeleine le «sacrement» de la présence de Dieu au cœur du monde. Dans un autre texte elle dira qu’elle a été «éblouie par Dieu»[4], élément qui reviendra plus tard dans sa vie lorsqu’elle l’utilisera pour indiquer la fascination du marxisme.

Madeleine confiera à un ami des équipes que, après sa conversion, elle s’était rendue à l’archevêché pour offrir deux opales auxquelles elle tenait beaucoup. Peu avant elle avait écrit un poème à ce sujet: «J’ai voulu ressembler à une opale rare que le dédain enchâsse entre ses griffes fières».[5] Un geste symbolique fort: présence de cette dimension ecclésiale dès le début de sa conversion.

Passer de l’écriture à la charité

Après sa conversion, dont elle parle très peu en la décrivant comme un éblouissement, Madeleine envisage d’entrer au Carmel, mais la maladie de son père, devenu presque aveugle, et les problèmes familiaux qui en découlent, lui font changer de perspective. C’est un vrai discernement qu’elle vit et qui aboutit au choix de «rester dans le monde pour Dieu». Ce n’est pas seulement son père qui a des problèmes de santé, mais Madeleine elle-même a une santé fragile qui l’obligera à s’arrêter à plusieurs reprises sa vie durant.

Au cours de cette période Madeleine continue d’écrire: en 1927 sera publié son premier recueil de poèmes «La Route» qui recevra le prix Sully-Prudhom. Mais c’est dans un dernier recueil de vingt poèmes qu’elle décide de quitter l’écriture ou mieux de passer de l’art de l’écriture à l’art de la charité. Il y a là un des plus beau poème de Madeleine pas encore entièrement publié:

Donne ô Beauté la charité à tout mon être, et sois au sommet de moi-même Que toutes les forces de ma vie, chaque soir, reviennent vers toi. Dans les jours où je vois le monde comme un hôpital sans soleil… quand j’avancerai dans les salles cherchant en vain dans ces yeux pleins de sang, de vin et d’or, un seul reflet de ta lumière, ô Beauté… Donne-moi ta charité pour que je baise l’empreinte de tes doigts indélébiles sur les âmes, sur la mienne comme sur la leur».[6]

(Photo: canalblog.com)

(Photo: canalblog.com)

Scout de France

Elle s’engage alors comme cheftaine dans le mouvement des «Scouts de France». Avec l’aide de l’Abbé Jacques Lorenzo, aumônier du groupe, elle découvre sa vocation à petits pas: inscrire les conseils évangéliques dans une vie laïque au cœur du monde. L’Abbé Jacques Lorenzo aura une place importante dans le cheminement spirituel de Madeleine: il sera son confesseur durant 30 ans. Un homme réservé, anciennement religieux chez «Les fils de la charité» et puis prêtre diocésain et membre de la Mission de France. Un homme qui avait le charisme de rendre vivante la Parole de l’Evangile.

En 1931, Madeleine entreprend des études pour devenir infirmière et assistante sociale. Avec quelques amies du groupe scout, déjà engagées dans un projet de service aux plus pauvres dans la paroisse St-Dominique, naît l’idée de former une petite fraternité, une «cellule d’Eglise» comme elle aime la définir, au service de l’annonce de l’Evangile. «Il faudra d’abord nous maintenir  »bien mortes » et puis laisser son Esprit modeler en nous le Christ de maintenant. Le Jésus d’aujourd’hui»[7] dira-t-elle à l’Abbé Lorenzo en 1932.

«La charité de Jésus» à Ivry

En 1933, Madeleine et deux autres compagnes arrivent à Ivry pour animer un centre d’action sociale qui dépend d’une nouvelle paroisse. C’est le début de «La Charité de Jésus» à Ivry, lnom choisi pour cette petite cellule d’Eglise. Elles ignorent tout de ce milieu, y compris l’existence de deux mondes ennemis, chacun portant sa propre étiquette: catholique ou communiste:

«… le drapeau rouge flottait sur la Mairie et j’ignorais ce qu’il signifiait véritablement. Je venais rejoindre non le ‘prolétariat’; non le ‘marxisme’: je ne le connaissais pas davantage. On m’avait dit qu’à Ivry des hommes étaient incroyants et pauvres. Je connaissais, pour l’avoir éprouvée, la misère de l’athéisme; l’Evangile m’avait révélé la pauvreté. Si ma rencontre avec le marxisme a été durable, elle n’a pas été choisie»[8]. C’est grâce aux contacts de travail et à la vie de quartier que Madeleine et ses compagnes vont découvrir qui étaient les communistes et ce qu’était le communisme: «Ce que nous cherchions, ce que je voulais, c’était la liberté de vivre, coude à coude, avec les hommes et les femmes de toute la terre, avec mes voisins de temps, les années de nos mêmes calendriers et les heures de nos mêmes horloges».[9]

«Les paroisses ont dans notre monde actuel les bras coupés au coude: les non-paroissiales sont, à mon point de vue, les ‘avant-bras’ de ces membres amputés»

 Ce désir de partager la vie des hommes et des femmes de leur temps les amène à quitter les limites du  »Centre Social » trop étroitement lié au cadre ecclésial et qui risquait de les couper du monde athée. Elles louent une maison juste à côté de la Mairie. Grâce à ses fonctions d’assistante sociale, Madeleine profite de toutes les occasions de rencontre avec la municipalité communiste et, en 1939, elle sera chargée, par le maire d’Ivry, d’assurer la direction du service social de la région.

Nous retrouvons ici une dynamique qui est très présente dans la vie de Madeleine: celle de l’ouverture aux autres, aux circonstances de la vie, qu’elle reçoit comme des ‘appels’, des sollicitations de la part de Dieu. Incroyante, elle a su s’ouvrir et se laisser interpeller par les chrétiens qu’elle côtoyait, elle n’hésite pas, une fois devenue croyante, à se laisser interroger par la rencontre avec les communistes et par l’athéisme qu’ils professent.

Frontière d’Eglise

Ce désir de proximité témoigne d’une caractéristique de la vocation de Madeleine: être une «frontière d’Eglise», une présence là où la paroisse ne peut pas arriver: «Les paroisses ont dans notre monde actuel les bras coupés au coude: les non-paroissiales sont, à mon point de vue, les ‘avant-bras’ de ces membres amputés».[10]

Madeleine Delbrêl continuera de collaborer avec le service social de la Mairie d’Ivry jusqu’en 1946, année où elle prendra la décision de quitter son travail pour s’occuper plus directement du groupe qu’elle anime. L’expérience de Madeleine et sa spiritualité s’enracinent dans une période historique où l’Eglise peine à entrer en dialogue avec le monde profane. A Ivry, Madeleine fait l’expérience d’une communauté paroissiale repliée sur elle-même, dans une sorte de ghetto paroissial. Elle sentait le manque d’élan missionnaire pour annoncer l’Evangile au-delà des «murailles» de la communauté chrétienne. Cette dernière devenait alors comme «un petit troupeau, heureux de sa foi, mais indéchiffrable à ce qui n’est pas lui».[11]

Photo: www.eglise.catholique.fr

(Photo: www.eglise.catholique.fr)

L’expérience apostolique de Madeleine Delbrêl rejoint un dynamisme missionnaire qui a marqué toute l’Eglise de France et qu’elle a soutenu et encouragé avec toute son expérience et sa lucidité. Ainsi elle sera présente à la naissance de la Mission de France en 1941, elle soutiendra le père Jacques Loew,  le Dominicain qui fut fondateur de la Mission Ouvrière St. Pierre et St. Paul; elle suivra de près toutes les tensions entre l’Eglise et les prêtres-ouvriers. C’est dans cette période que Madeleine vit en elle-même la tension entre l’obéissance à l’Eglise et les exigences de la mission. Ce souci de ne pas diviser le Christ-Eglise fait naître en elle la décision de se rendre à Rome en pèlerinage (et elle y retournera neuf fois!). Ce voyage à Rome lui permet de nouer des relations importantes, en particulier avec Mgr Veuillot, futur archevêque de Paris, qui sera une aide précieuse pour la petite fraternité que Madeleine anime.

Une vie chrétienne «normale».

Cette attention à l’unité est aussi le souci de Madeleine vis-à-vis de son groupe qui est en train de vivre une période difficile. La fragilité des équipes qui vivaient hors de tout cadre ecclésial déterminé commence à devenir source d’inquiétude à l’intérieur du groupe au point d’envisager le rattachement à un mouvement d’Eglise officiel.

Madeleine entreprend ainsi les démarches pour un éventuel rattachement à un institut séculier, qui d’ailleurs ne se fera pas, car, comme le leur disait Mgr Veuillot, «votre vocation n’est pas là, elle tire son originalité et sa valeur spirituelle de la pratique effective et publique des conseils évangéliques dans le cadre – canoniquement libre – d’une vie chrétienne normale. C’est dans la vie chrétienne normale que vous voulez, aux yeux des hommes, témoigner de l’emprise de Dieu dans une vie humaine».[12] La vocation de Madeleine et de son groupe est désormais enracinée.

Si, quelques temps après sa conversion, elle avait décrit sa rencontre avec le Christ en utilisant l’image des pèlerins d’Emmaüs («Un passant a réglé sa marche sur la mienne; sa voix me rappelait une voix ancienne. Il a franchi mon seuil, s’est assis à ma table, et je l’ai reconnu quand il rompit le pain»)[13], c’est à nouveau dans la rue qu’elle se sent appelée à vivre, en communauté et pour le monde, une sorte de «sacrement» de la présence de Jésus, dans un élan missionnaire aux frontières de l’Eglise, qu’elle décrit comme un aller-retour entre Dieu et les hommes. Dans un vrai cri du cœur adressé, en 1956, à Mgr Veuillot, elle dit ceci à propos de la vocation de ses équipes:

«J’aurais voulu que, chrétiennes catholiques, vivant au clair leur but et ce qui les y conduit, elles soient des religieuses sans titre de noblesse, des amants du Seigneur, même sans livret de famille, mais pas des laïques mariées à la Cité, à quelque titre que ce soit.

La cité, elles vivent en elle, Filles de Dieu et de la Cité, mais elles doivent toujours aller ‘hors les murs’… J’aurais voulu que ces murs, sans cesse traversés, elles les retraversent dans un aller-retour continuel, entre les hommes et entre Dieu.

Que pour rester dans la Cité et en passer les murs, elles puissent vivre tout de la vie des hommes, excepté ce que l’Evangile défend».[14]

Dans ce texte ressort combien le monde de l’incroyance a modelé la pensée de Madeleine et a contribué a lui faire saisir la vocation de ses équipes: vivre dans le monde (la cité), cette appartenance à Dieu et à l’Eglise (la Cité), dans un élan qui les poussera à aller de plus en plus,  »hors les murs ». Toutefois, l’expérience de son groupe n’est pas une exception dans le contexte de l’Église de France. D’autres groupes et d’autres expériences, certains à Ivry même, semblent vivre de ce même élan missionnaire. Toutefois quelques éléments paraissent distinguer «La Charité» d’autres groupements de femmes laïques:

– Le maintien du lien avec la paroisse, même s’il est parfois conflictuel

– L’engagement social, vécu à travers le travail

– Une vocation, à la fois contemplative et active, avec des apports thérésiens et foucauldiens, vocation qui manifeste une sauvage volonté d’autonomie.[15] Les équipes n’ont jamais été une réalité numériquement importante. En tout, les membres des équipes ont été environ seize.

«Ville marxiste, terre de mission»

Que dire des derniers dix ans de la vie de Madeleine? 1955 fut une année difficile pour elle: mort de Jean Maydieu, puis de sa mère (en juin) et, quelques mois plus tard, de son père. Madeleine est en très mauvais état de santé, tout en travaillant à fond pour la publication de son livre «Ville marxiste, terre de mission», qui réunit les réflexions mûries pendant plus de vingt ans de présence à Ivry. A la suite de cette publication, Madeleine sera de plus en plus sollicitée pour participer à des conférences, des retraites afin de partager son expérience dans un milieu athée. En 1962 elle rédige aussi une documentation en vue du Concile, car l’un de ses plus grand désirs, c’est que l’Eglise officielle puisse ouvrir une brèche de dialogue avec le monde marxiste. Madeleine meurt le 13 octobre 1964, le jour où, pour la première fois, un laïc prend la parole durant l’assemblée conciliaire.

«Servante de Dieu»

Dans notre époque si fière de ses réussites et de ses techniques, on dirait que Dieu se plaît à féconder la vie de gens tout simples, dont l’existence, apparemment banale, n’a rien qui puisse justifier humainement un tel rayonnement. Dans le sillage de la «petite» Thérèse, Madeleine Delbrêl aurait pu se perdre dans la foule des anonymes, en ayant vécu enfouie, non pas dans un couvent, mais dans un quartier populaire de la banlieue parisienne. Tel n’as pas été son cas, car le 20 août 1993, l’évêque de Créteil, François Frétellière, a officiellement introduit la cause de canonisation de Madeleine Delbrêl. En 1996, le procès est reconnu valide par Rome et Madeleine Delbrêl est déclarée «Servante de Dieu».

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Federica Cogo est aumônière à la prison genevoise de Champ Dollon.


www.madeleine-delbrel.net

[1] Cf. La question des prêtres-ouvriers, Œuvres Complètes, Tome X, Nouvelle Cité, Bruyère-le-Châtel, 2012, p. 212.

[2] Cf. Nous autres, gens des rues (cité NA), Ed, du Seuil, Paris, 1966, p. 57.

[3] Cf. Ville Marxiste, terre de mission (cité VM), Cerf, Paris, 1970, 2ème édition, p. 249-252.

[4] Cf. La question des prêtres-ouvriers, op. cit., p. 217.

[5] FRANCOIS Gilles, PITAUD Bernard, Madeleine Delbrel, Poète, assistante sociale et mystique, Nouvelle Cité, Bruyère-le-Châtel, 2014, p. 55.

[6] Cf. FRANCOIS Gilles, PITAUD Bernard, Madeleine Delbrel, Poète, assistante sociale et mystique, op. cit., p. 73.

[7] Cf. Eblouie par Dieu, Correspondance, volume 1: 1910-1941, Nouvelle Cité, Bruyère-le-Châtel, 2004, p. 190.

[8] Cf. VM, p. 56.

[9] Idem, p. 10.

[10] Cf. BOISMARMIN (de) Christine, Madeleine Delbrêl, Rue des villes, chemins de Dieu, Nouvelle Cité, Paris, 1985, p. 58.

[11] Id, p. 45.

[12] Cf. BOISMARMIN (de) Christine, Madeleine Delbrêl, Rue des villes, chemins de Dieu, op. cit., p. 145.

[13] Id., p. 27.

[14] Cf. BOISMARMIN (de) Christine, Madeleine Delbrêl, Rue des villes, chemins de Dieu, op. cit., p. 144.

[15] Cf. Etienne Fouilloux, dans «Le Supplément» n° 173 (1990), p. 106.

[16] Cf. Mgr JACQUELINE B. L’Eglise devant le défi de l’athéisme contemporain, DDB, Paris, 1982, p. 149ss.

[17] Id., p. 150.

[18] Cf. La question des prêtres-ouvriers, op. cit., p. 85-90.

[19] Cf. NA, p. 90.

[20] Cf. VM, p. 140.

[21] Cf. VM, p. 211.

[22] Cf. NA, p. 311.

[23] Id., p. 199.

[24] Cf. BOISMARMIN (de) Christine, Madeleine Delbrêl, Rue des villes, chemins de Dieu, op. cit., p. 127.

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