écologie – Revue Sources https://www.revue-sources.org Wed, 21 Dec 2016 08:56:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 Quand la pauvreté enrichit https://www.revue-sources.org/quand-la-pauvrete-enrichit/ https://www.revue-sources.org/quand-la-pauvrete-enrichit/#comments Mon, 26 Sep 2016 12:55:09 +0000 http://revue-sources.cath.ch/?p=1582 [print-me]

Au moment de rédiger cet éditorial, un verset biblique me vient à l’esprit: «Le Christ qui était riche s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté». La pauvreté serait-elle synonyme de richesse? Il y a bien des années, un économiste béninois, Albert Tévoédjirè, qui assuma un poste de direction au Bureau International du Travail (BIT), se servit de ce paradoxe pour intituler un de ses ouvrages: «Pauvreté, richesse des peuples». Comme si la pauvreté traditionnelle des Africains – Tévoédjirè ne parlait pas de leurs ténèbres ou de leur misère – valait mieux que les prétendues richesses importées d’Occident.

Ce thème est devenu une mode en notre temps qui voit se lever de nouveaux prophètes, comme Pierre Rabhi, Maxime Egger ou notre pape François. Autant d’apôtres de la «sobriété heureuse» que d’autres appellent sans fards «décroissance». Il y va de la survie de notre planète encombrée par les déchet de nantis irresponsables ou par ceux qui puisent sans vergogne dans ses dernières réserves. La sobriété ne serait donc pas seulement une vertu franciscaine, mais une réelle stratégie de survie pour l’humanité et la création qui l’entoure.

Notre dossier ne fait qu’évoquer cette thématique si développée et illustrée dans l’encyclique «Laudato Si» pour qu’il soit encore nécessaire d’y insister. Un simple face à face cependant avec la spiritualité dominicaine qui inspire notre revue.

« La sobriété ne serait donc pas seulement une vertu franciscaine, mais une réelle stratégie de survie pour l’humanité et la création qui l’entoure ».

Dominique a choisi la pauvreté personnelle et communautaire pour des motifs précis. Encore étudiant, il vendit ses précieux parchemins parce que, disait-il, il ne pouvait pas étudier sur des peaux mortes, tandis qu’autour de lui ses frères humains mouraient de faim. De même, il conseilla aux missionnaires qui prétendaient ramener à l’Eglise officielle les dissidents languedociens de renvoyer leurs riches attelages et équipages et de marcher comme lui, sandales aux pieds et bâton de pèlerin à la main. On sait aussi qu’il jugeait sévèrement la propension de certains de ses frères à accumuler des revenus ou à se complaire dans d’inutiles structures, architecturales surtout. Sa sobriété était au service de son dessin apostolique. Elle tenait de l’équipement léger du sportif ou du fantassin, juste suffisant pour faciliter sa course. Ou de la fronde de David, plus efficace que la lourde cuirasse de Goliath.

On pourrait se demander si ceux et celles qui se réclament aujourd’hui de la paternités spirituelle de Dominique pratiquent encore ce dépouillement «tactique». Il se pourrait qu’ils l’aient oublié, préférant le confort de leurs «cellules» à la poussière des grands chemins. Je ne m’aventurerai pas dans les aléas de cette histoire risquant de m’y prendre les pieds. Je préfère relater un fait vécu dont j’ai gardé fidèle mémoire. Mais est-ce une histoire dominicaine?

Course de montagne avec un frère dominicain. Après quelques heures d’essoufflement, il m’incite à m’asseoir sur un tronc d’arbre face à un paysage grandiose, plutôt que m’attabler dans une buvette voisine. Il sort de son sac, non pas le traditionnel sandwich au jambon, mais une magnifique pomme reinette qu’il me tendit avec la même délicate précaution qu’Eve manifesta au jardin de la Genèse. Ce fruit, qui n’avait rien d’exotique, suffit sur le moment à me désaltérer. Coupée en tranches fines – au couteau suisse, s’il vous plait! – cette simple pomme recélait toutes les saveurs de la création. Parabole de sobriété heureuse.

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Guy Musy

Guy Musy

Fr.Guy Musy op

 

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Trouver le plus dans le moins https://www.revue-sources.org/trouver-le-plus-dans-le-moins/ https://www.revue-sources.org/trouver-le-plus-dans-le-moins/#respond Mon, 26 Sep 2016 12:29:38 +0000 http://revue-sources.cath.ch/?p=1572 [print-me]

Au début du mois d’août 2016, la Suisse avait déjà consommé sa part annuelle de ressources de la planète. Ces calculs, très théoriques, nous interpellent sur deux points.

Premièrement, ce que nous consommons à partir du mois d’août est un plus qui ne vient pas de nulle part, mais qui est la part des autres, celle de ceux qui viendront après nous, mais aussi celle de ceux qui vivent actuellement dans des lieux moins favorisés. Nos résidences secondaires face à ceux qui vivent entassés dans un bidonville de Manille, nos deux voitures par ménage face aux enfants qui transportent de lourds récipients d’eau le long des routes d’Afrique, notre indécent gaspillage alimentaire face à ceux qui doivent passer toute leur journée à la recherche angoissée du minimum pour nourrir leur famille.

Voilà de quoi nous faire sérieusement réfléchir, nous qui sommes assis sur des richesses que, quoi qu’en dise une certaine fierté nationale, nous n’avons en rien méritées. Notre travail n’a pas été plus acharné que celui fourni par d’autres humains et notre intelligence n’es pas supérieure à la leur. C’est donc chez nous, qui surconsommons, que doit surgir une remise en question de nos comportements. Tant il serait indécent d’aller demander une réflexion sur la sobriété à ceux qui aujourd’hui meurent de faim.

Le tapis roulant

La deuxième interpellation tient au pourquoi de la boulimie qui nous anime.

« Il est une nécessité plus urgente pour notre salut, celle de déconnecter les faux liens entre l’argent, les objets consommables et le bonheur. »

Les économistes ont redécouvert, après les auteurs spirituels, un intéressant mécanisme qui guide notre consommation: l’insatiabilité, qu’ils nomment pour faire sérieux, le treadmill effect ou effet tapis roulant, qu’on illustrera de la manière suivante: si vous devez marcher pour aller à votre travail, vous pensez que le bonheur serait de posséder un vélo.

Effectivement vous êtes heureux quand vous l’avez, mais vous êtes comme sur un tapis roulant tournant en sens inverse de votre marche. Si vous vous arrêtez, vous êtes entraînés en arrière. Progressivement, votre plaisir faiblit et vous revenez à votre état d’insatisfaction antérieure. Vous vous dites alors que vous seriez heureux si, à la place du vélo, vous aviez un scooter etc. etc..

Saint Bernard de Clairvaux connaissait déjà ce mécanisme de fuite en avant qui cherche à combler le désir par des objets matériels. Dans son Traité de l’amour de Dieu, il l’appelle «la marche en rond des impies» parce que ceux-ci surconsomment «dans l’épuisement d’une peine perdue». L’image décrit parfaitement l’épuisement du consommateur voué par la malédiction du tapis roulant à être à jamais insatisfait. Bernard, on s’en doute, a une solution à proposer. Plutôt que l’épuisement, l’achèvement. Autrement dit, l’épanouissement, la tranquillité, la paix qui se trouvent en Dieu. Il ne s’agit pas de renier les créatures, mais de désirer d’abord leur Créateur. Par analogie, il ne s’agit pas de désirer une belle voiture, mais désirer la beauté en tant que telle. Elle pourra, pourquoi pas, transparaître dans une voiture, mais encore à d’autres endroits que nous oublions d’explorer.

L’hôtellerie du monastère

Si nous réussissons à déconnecter le lien désir-objets, c’est comme si nous arrêtions le tapis roulant. Nous cesserions de penser que le bonheur est dans la captation accumulatrice et envieuse et nous le trouverions dans le petit, l’insignifiant. Qui n’a pas fait l’expérience dans une hôtellerie de monastère du goût que peut prendre un verre d’eau ou une tranche de pain, du prix du silence, bref d’un bonheur qui peut se trouver aussi dans le moins.

Perversion de la monétarisation

De plus, la perversion de la monétarisation focalise le désir sur un seul objet: l’argent. Ce qui nous comble ce n’est plus une belle maison, des repas savoureux, des vacances avec des amis, mais l’argent.

La simplicité ouvre le regard que la richesse ferme.

L’exemple le plus frappant est celui du patron de Nestlé Peter Brabeck (dont la fortune personnelle avoisine les 200 millions de francs). Il y a quelques années (il a un peu nuancé sa position depuis), Brabeck refusait la notion de «droit à l’eau» et proposait de considérer celle-ci comme une marchandise, négociable comme une autre. On lui opposera la promesse de Dieu de donner à boire et à manger «même à celui qui n’a pas d’argent» (Is 55,1). S’approprier les biens de la terre pour les revendre, c’est oublier leur origine. C’est sortir du rapport de don-réception que les «gens simples» conservaient encore dans nos campagnes, hors des bureaux des multinationales.

Désirer ce qui n’est pas monnayable

Il nous faut impérativement modifier nos habitudes de consommation si nous ne voulons pas que notre planète courre à la catastrophe. Cela, nous le savons, passe par un arrêt de ce que nous appelons la croissance, qui n’est en fait qu’une croissance de la production et de la circulation des objets que nous nous sommes le plus souvent indûment appropriés.

Il est une nécessité plus urgente pour notre salut, celle de déconnecter les faux liens entre l’argent, les objets consommables et le bonheur. Une révolution mentale qui n’est facile pour personne. Qui accepterait la baisse d’un salaire confortable sous prétexte qu’il peut s’offrir tout ce dont il a besoin ou envie? Qui est d’accord de faire durablement l’expérience de la simplicité en se passant de voiture, en délaissant les gadgets électroniques auxquels nous nous sommes livrés pieds et poings liés? Qui après avoir satisfait ses besoins de base se pose la question de savoir ce qui pourrait vraiment le combler? Il découvrirait alors des biens non monnayables comme l’amitié, la communion, la paix, l’harmonie.

Piqûres de rappel

Le Christ nous donne l’exemple d’un renoncement au pouvoir, au dépouillement radical dans le but de nous rejoindre (Ph 2, 5-8). Saint Paul nous encourage à en faire le modèle des interactions entre nous (Ph 2,4). Je pense qu’on peut étendre ce modèle. Renoncer à notre pouvoir de produire, de consommer, d’accumuler, pour vivre la communauté entre nous et avec Celui qui nous enrichit. Les premiers chrétiens l’ont vécu; d’autres les ont suivis. Constamment, au cours de l’histoire de l’Eglise, il y eut des personnes qui, à l’instar des premiers moines ou de François d’Assise, ont poussé cet appel au dépouillement jusque dans ses retranchements les plus abrupts. Ils étaient pour le reste du corps ecclésial comme des piqûres de rappel quand les liens pervers, dénoncés plus haut, devenaient trop prenants.

Peut-être avons-nous, à notre époque, besoin de figures interpellantes de ce type. Peut-être sont-elles déjà là et nous ne savons pas les voir. La sobriété n’est pas envieuse et la simplicité ouvre le regard que la richesse ferme.

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Thierry Collaud, médecin et théolgien, est professeur d’éthique à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg.

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Sobriété heureuse: Mère de toutes les batailles https://www.revue-sources.org/sobriete-heureuse-mere-de-toutes-batailles/ https://www.revue-sources.org/sobriete-heureuse-mere-de-toutes-batailles/#respond Mon, 26 Sep 2016 12:12:22 +0000 http://revue-sources.cath.ch/?p=1564 [print-me]

En 2006, la Cotmec (Commission tiers-monde de l’Église catholique) était, avec la Fédération romande des consommateurs, la première à dénoncer le lancement d’un nouvel emballage d’une gamme de chocolats Cailler, en PET non recyclable, élaboré par l’atelier du célèbre architecte Jean Nouvel. Au départ, une information recueillie par Martyna Olivet qui venait d’être engagée comme permanente de la Commission. Forte de sa formation scientifique, Martyna avait été en mesure d’évaluer l’impact écologique de cette opération de prestige, destinée à relancer les ventes. À la conclusion, après une vive polémique dans les médias, le retrait par Nestlé de cet emballage et le retour au bon vieux papier, moins dommageable pour l’environnement.

La COTMEC en première ligne

Née en 1968 d’un acte de résistance (la mise en cause par un prêtre du paiement de la taxe militaire), la Cotmec s’était vouée, sous la houlette, entre autres, de l’abbé André Fol et de Dominique Froidevaux, à cultiver la solidarité nord-sud et à alerter l’Eglise et la société sur les injustices infligées aux peuples du «tiers-monde». Une riche histoire, avec de multiples accents, par exemple sur les questions des réfugiés, des abus du secret bancaire, de la mondialisation, de la dette des pays du Sud, avec des liens avec des Latino-Américains en butte aux dictatures, des victimes de l’apartheid, des Haïtiens, des promoteurs de paix dans la région des Grands Lacs (grâce à un autre permanent, Justin Kahamaile)…

Avec la publication de livres et de brochures, des débats, des animations pour les jeunes, la participation aux campagnes de Carême, ainsi que 353 numéros de la «feuille jaune» mensuelle. Et la collaboration avec tout un réseau, à Genève, en Suisse et un peu partout dans le monde.

« En simplifiant grossièrement, on dira que la modernité occidentale a réduit la création à une ressource et la société à un marché, amputant l’humanité d’une partie d’elle-même. »

Ce n’était pas la première fois, en 2006, que la Cotmec s’intéressait à l’écologie. Elle avait déjà été attentive, dans les années 1980, au mouvement œcuménique «Justice, Paix et Sauvegarde de la Création». Cependant, il lui est progressivement apparu que la défense de la vie sur la planète devenait «la mère de toutes les batailles». Elle impliquait la lutte contre les inégalités, contre une consommation débridée, contre le gaspillage et, au bout du compte, elle mettait en question un système économique mortifère.

Des petits gestes à une mutation

En 2009, la Cotmec publiait, sous le titre «Un monde plus juste? À toi de jouer», une brochure incitant les jeunes à accomplir chaque jour «des petits gestes pour préserver la planète». Il s’agissait de circuler à bicyclette plutôt qu’en scooter, de changer moins fréquemment de téléphone portable ou d’ordinateur, d’éviter d’acheter quantité de vêtements, de boire de l’eau du robinet plutôt que de l’eau en bouteille ou encore de limiter sa consommation de sodas ou l’utilisation de cosmétiques. Pour aller plus loin, il était proposé aux lecteurs de s’engager dans des associations pour la protection de l’environnement ou pour des relations Nord-Sud plus justes.

La Cotmec s’était aussi impliquée dans la quête du lien entre spiritualité et environnement, en particulier avec le théologien protestant Lukas Vischer. Pour son 40ème anniversaire, en 2008, elle avait invité trois Belges, François Houtart, Ignace Berten et Thierry Verhelst qui avaient pointé le doigt sur les origines de la crise globale que vit l’humanité et sur les issues possibles. Thierry Verhelst avait affirmé avec force qu’une «spiritualité profonde était indispensable à la promotion d’une mutation culturelle et écologique.» Certains des membres de la commission ont aussi été marqués par l’ouvrage de Michel Maxime Egger «La Terre comme soi-même, repères pour une écospiritualité» (Labor et Fides, Genève 2012).

Après le retrait de son mandat par les responsables de l’Église catholique de Genève, fin 2013, la Cotmec, devenue association, n’a pas voulu abandonner cette question vitale, l’abordant, parmi d’autres, dans son livre intitulé «Trop riches, trop pauvres», publié en juin 2015 (Éditions d’en bas). Et lors du lancement à Fribourg, en septembre 2015, de la plateforme Dignité et Développement – dont la création a été voulue par l’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg à la suite de la mise à l’écart de la Cotmec – celle-ci a proposé, comme thème de recherche, «Écologie et pauvreté», devenu depuis: «Écologie et sobriété heureuse». Elle restait ainsi fidèle à sa mission d’origine sur le fossé Nord Sud, élargi aujourd’hui à l’ensemble de la planète, tout en se centrant sur ce qui déterminera, en grande partie, l’existence de nos enfants et petits-enfants (et affecte déjà sérieusement celle de certains peuples).

«Vivre intensément avec peu»

L’élévation du niveau des océans etc. a des racines enfouies dans l’âme humaine. Et tout particulièrement dans la culture répandue sur la planète par la modernité occidentale. Avec des avancées scientifiques et technologiques inouïes, une croissance de l’espérance de vie ou une diminution de la pénibilité du travail. Mais aussi une périlleuse dérive qui s’accélère depuis quelques décennies et nous mène au bord du gouffre.

En simplifiant grossièrement, on dira que la modernité occidentale a réduit la création à une ressource et la société à un marché, amputant l’humanité d’une partie d’elle-même. Elle a dévoyé sa puissance de désir, infinie, de l’ordre de l’être et non de l’avoir, la dégradant en envies addictives, à l’aide de la publicité et du marketing. D’où l’emballement de la production et de la consommation de «biens» qui épuisent les ressources offertes par la planète, en jouant sur notre quête de reconnaissance, notre tendance au mimétisme et, en définitive, sur une vaine tentative d’échapper à notre finitude par la jouissance et l’accumulation. Tout en négligeant les besoins vitaux de larges couches de la population mondiale.

Les solutions technologiques – production d’énergie durable, réduction du gaspillage des ressources etc. – aussi indispensables soient-elles, ne suffiront sans doute pas. Dans l’encyclique Laudato si’, le pape François nous propose un retour à la simplicité. «La sobriété vécue avec liberté est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie, mais tout le contraire», écrit-il (No 223). Bien des sages de diverses civilisations ont, à travers les âges, foulé ce chemin, encore emprunté de nos jours, par choix ou obligation, par nombre d’individus et de peuples dont l’exemple peut nous inspirer. Un chemin exigeant qui implique une désintoxication de certaines des «valeurs» de notre société, mais est aussi un chemin de convivialité et de joie.

Le pape François n’oublie pas la dimension politique de «la conversion écologique» qu’il appelle de ses vœux. «Un changement dans les styles de vie pourrait réussir à exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir» (No 206). Problème: une telle conversion nécessite du temps, alors qu’elle est urgente si nous voulons garder l’espoir d’échapper aux pires calamités… Pour sa modeste part, l’association Cotmec s’efforce d’y contribuer.

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Michel Bavarel, journliste genevois, collabore à l’«Action de Carême» des catholiques suisse.Membre de la Commission tiers-monde de l’Eglise de Genève (COTMEC), il fut rédacteur de la «Feuille Jaune», périodique de cette institution et collabora très activement à ses autres publications.

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Jardin Laudato Si: permaculture et spiritualité https://www.revue-sources.org/jardin-laudato-permaculture-spiritualite/ https://www.revue-sources.org/jardin-laudato-permaculture-spiritualite/#respond Mon, 26 Sep 2016 11:48:04 +0000 http://revue-sources.cath.ch/?p=1556 [print-me]

Pour Lionel Avanthay, la lecture de Laudato Si a été déterminante. Il décide de s’inspirer des valeurs de l’encyclique du pape François pour cultiver un jardin de 6’000 m2 en parfaite harmonie avec la nature. 

Il y a quelques mois, un paysan fribourgeois lui prêtait un terrain à Villarlod, près de Romont. Restait à trouver les fonds pour l’achat des graines, des outils et de quelques heures de cours pour acquérir des compétences spécifiques dans l’univers de la permaculture. Lionel Avanthay met sur pied au printemps 2016 une campagne de financement participatif sur Internet pour réunir les 5’000 francs nécessaires. En quelques semaines, il rassemble 6’862 francs. Et se lance dans l’aventure. Reportage.

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Un reportage réalisé par Pierre Pistoletti, membre du comité de rédaction.

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